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Format : 06/2025
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30 mai 2014
Catégorie(s): 
Communiqués

Stratégie sur les hydrocarbures

L’AQLPA est satisfaite de l’approche intégrée mais s’inquiète de l’objectif sous-jacent de développer une filière menant à une impasse écologique

Saint-Léon-de-Standon – 30 mai 2014. L’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) est satisfaite que le gouvernement québécois déploie une approche intégrée d’acquisition de connaissance et de prévention des risques au moyen d’une Évaluation environnementale stratégique (ÉES) sur Anticosti et une autre sur l’ensemble de la filière des hydrocarbures incluant le transport de pétrole bitumineux sur le territoire et saisisse aussi le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) du projet de port pétrolier de TransCanada à Cacouna. Mais l’AQLPA invite le gouvernement à tenir un BAPE sur l’ensemble du projet Énergie Est de TransCanada qui traverse le Québec et s’inquiète que l’approche du gouvernement semble s’inscrire dans une volonté de  « développer » une filière qui mène à une impasse écologique.

« Le gouvernement évoque une transition énergétique vers les énergies renouvelables mais sa stratégie sur les hydrocarbures semble viser dans les faits à préparer le terrain pour développer une filière industrielle dont la réussite éventuelle nous éloignera de cette transition, selon Alain Brunel, directeur climat énergie de l’AQLPA.  Les recherches sur le climat affirment que pour éviter l’emballement climatique dans les prochains 20-30 ans, il faut laisser dans le sol les 2/3 des ressources mondiales d’hydrocarbures actuellement prouvées. Les ressources éventuelles situées en des lieux extrêmes et sensibles comme l’estuaire et le Golfe du Saint-Laurent, Anticosti ou les basses-terres du Saint-Laurent doivent donc faire partie de ces zones d’exclusion totale d’exploitation. »

« Le développement de l’industrie des hydrocarbures au Québec ajouterait une telle quantité de gaz à effet de serre (GES) au bilan québécois que cela ferait exploser nos émissions qui sont déjà parmi les plus élevées au monde par personne, ajoute Alain Brunel. Pour rappel, l’Évaluation environnementale stratégique sur le gaz de schiste montre que les émissions québécoises de GES en cas d’exploitation à grande échelle augmenteraient de 23% par année alors que l’objectif est de les diminuer de 20% d’ici 2020. Le mémoire de l’AQLPA récemment déposé au BAPE sur les enjeux liés à cette filière démontre qu’en fait cette évaluation sous-estime fortement les émissions réelles car elle est basée sur un potentiel de réchauffement planétaire du méthane devenu caduc depuis sa révision à la hausse de 44% par le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Le pétrole de schiste d’Anticosti est un pétrole non conventionnel qui émettrait beaucoup de gaz à effet de serre, dont du méthane. »

En conclusion André Bélisle, président de l’AQLPA, « rappelle l’importance que le Québec se dote d’un plan de sortie des hydrocarbures dans le contexte d’un réchauffement planétaire qui s’accélère et qu’il mette en place un plan efficace de réduction des gaz à effet de serre de -20% d’ici 2020 et d’au moins -75% d’ici 2050 comme la Commission Lanoue-Mousseau sur les enjeux énergétiques du Québec l’indiquait dans son rapport en début d’année. »

Source

Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA)
Louise Lévesque, directrice des communications
T 418-642-1322 poste 294 / C 418-264-5575 / louise.levesque@aqlpa.com

Contacts

André Bélisle, président AQLPA
T 418-642-1322 poste 223 / C 418-386-6992 / andre.belisle@aqlpa.com

Alain Brunel, directeur climat-énergie AQLPA
C 514-835-3402 / alain.brunel@aqlpa.com

Un aigle chez les verts

Vidéo commémorative réalisée dans le cadre de l'intronisation d'André Bélisle, président AQLPA, au Cercle des Phénix.

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