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LE SMOG TUE
Maintenant que la pollution de l’air est reconnue par l’OMS comme le principal risque environnemental pour la santé dans le monde, plus rien ne justifie l’inaction. «Il faut maintenant de la volonté politique, que des belles paroles nous passions aux actes. L’heure est à la responsabilité en matière d’environnement et les élu.e.s doivent comprendre qu’en matière de lutte contre la pollution atmosphérique, tous les gestes comptent» de conclure André Bélisle.
Cancer et pollution de l'air
À l’automne 2013, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) annonçait que, sur la base des données scientifiques analysées par ses experts mondiaux, elle classait dorénavant la pollution de l’air extérieur comme cancérogène pour l’humain. En février dernier, l’AQLPA et l’Association des médecins spécialistes en santé communautaire du Québec (AMSSCQ) ont adressé une lettre au ministre de la Santé et des Services sociaux, Réjean Hébert, l’invitant à demander un avis officiel de l’Institut national de santé publique (INSPQ) concernant l’estimation de l’impact de la pollution de l’air en tant que cancérigène sur la population du Québec.
Les arbres doivent être remplacés pour éviter une dégradation de la qualité de l’air
L’AQLPA s’inquiète de l’impact sur la qualité de l’air qu’aura la perte de dizaines de milliers d’arbres à Montréal. L’agrile du frêne pourrait forcer, d’ici 10 ou même 5 ans, l’abatage de plus de 200 000 frênes sur le territoire de la Ville de Montréal. Ces arbres jouent plusieurs rôles essentiels. En plus d’endiguer de façon importante le phénomène d’ilot de chaleur, ils constituent un important filtre des polluants émis en ville, notamment par les transports.
Attention! Respirer peut vous rendre malade et même vous tuer…
Dans son communiqué intitulé La pollution atmosphérique, une des principales causes environnementales de décès par cancer, selon le CIRC, le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC), une agence spécialisée de l’organisation mondiale de la Santé (OMS), a annoncé récemment qu’il classait désormais la pollution de l’air extérieure comme cancérogène
Les émissions de GES encore à la hausse
Les derniers chiffres d’Environnement Canada sont clairs : le Canada de Stephen Harper se dirige vers un ratage intégral de sa cible de réduction des gaz à effet de serre (GES) pour 2020.