Entente Ontario Québec : Retour d'une collaboration responsable en environnement ?
L'AQLPA accueille avec enthousiasme l'annonce des gouvernements de l'Ontario et du Québec de leur intention d'assurer une collaboration mutuellement profitable en matière de lutte aux changements climatiques et d'utilisation de l’électricité propre du Québec.

L’image était belle dimanche 2 novembre à Banff devant les Rocheuses. Le président de la France, côte à côte avec un Stephen Harper ravi, en communion devant un panorama spectaculaire de l’Alberta; avant d’entonner de concert l’hymne aux richesses de la province que les entreprises françaises sont bien placées pour exploiter – et où la pétrolière Total a investi massivement. Malaise chez les écologistes français et fâcheuse coïncidence : le jour même où François Hollande atterrissait pour une première visite historique d’un président français dans la province canadienne de l’or noir, le GIEC rendait public le résumé final des trois rapports des groupes de travail sur la physique du climat, les impacts des changements climatiques et les moyens de réduire les GES.
, Greenpeace et Nature Québec accueillent favorablement et soutiennent la motion adoptée par l’Assemblée nationale portant sur le projet d’oléoduc de TransCanada. L’Assemblée y dénonce le fait que l’ONÉ ne tienne pas compte des impacts sur les changements climatiques et des émissions de GES dans son évaluation du projet, déplore l’absence de règlementation des émissions de GES de l’industrie des sables bitumineux, demande au gouvernement du Québec d’assumer sa compétence en environnement et de renoncer à déléguer ses évaluations environnementales à l’ONÉ, et demande également au gouvernent québécois d’inclure la contribution globale du projet aux changements climatiques dans le mandat qu’il confiera au BAPE afin d’évaluer les impacts d’Énergie Est.
À New York et dans plus de 2700 autres lieux sur la planète, dont Montréal et Québec, plusieurs centaines de milliers de personnes ont marché dimanche pour demander de l’action sur le climat aux 125 chefs d’État du monde, qui sont réunis pour un sommet ce mardi 23 septembre à New York, à l’invitation du secrétaire des Nations-Unies, M. Ban Ki Moon. La première « action » de Stephen Harper a été de refuser l’invitation de discuter avec les représentants de la communauté internationale de la crise climatique, la pire menace pour la sécurité de tous les peuples de la Terre. 