Lac Mégantic : la peine, le pétrole et les vrais responsables
Deux ans, le 6 juillet. Deux ans après la tragédie fatale : le déraillement d’un train de 72 wagons de pétrole du Bakken à 110km/heure et le déclenchement du feu de l’enfer qui a mobilisé 1 000 pompiers du Québec et du Maine. Deux ans sans les 47 disparus, proches, amis, collègues, connaissances, évaporés dans la fournaise du diable par une douce nuit d’été. La peine s’estompera avec le temps mais jamais elle ne disparaîtra. L’argent de l’entente conclue selon la loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies ou les sommes éventuelles obtenues du recours collectif intenté contre le Canadien Pacifique et la World Fuel Services n’y changeront rien. Pour les proches des disparus, tout comme pour la ville de Lac Mégantic, plus rien ne sera comme avant.

L’AQLPA a noté avec intérêt le premier pas du nouveau gouvernement albertain qui augmente sa taxation carbone des gaz à effet de serre (GES), ce qui induirait une réduction de 2% des GES de l’Alberta d’ici 2017. Bien que cette décision aille dans la bonne direction, les nouvelles mesures n’intègrent pas les véritables couts environnementaux associés à la production de pétrole bitumineux. 
L’Élan global n’est pas qu’un manifeste. L’Élan global est un collectif d’objectrices et d’objecteurs de conscience qui souhaitent se libérer des hydrocarbures et bâtir un monde juste et viable. C’est un mouvement de résistance à l’invasion systématique de notre territoire par les pétrolières et par de puissants intérêts financiers.