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On apprenait la semaine dernière que des traces de méthane ont été trouvées dans des puits d'eau potable du quartier Sandy Beach à Gaspé. C’est lors de l’assemblée du conseil municipal du 3 mars que le maire de Gaspé a transmis à la population l’information reçue du Ministère de la Sécurité publique. À ce moment, le nombre exact de puits touchés, la quantité et la provenance du méthane n’étaient pas connus du public, mais depuis plus de détails ont été rendus publics dans un communiqué émis le 10 mars par le MDDEFP.
Mario Dumont affirme dans sa chronique du 25 février que rien dans le rapport du comité de l’Évaluation environnementale stratégique (ÉES) sur le gaz de schiste ne montre que son exploitation serait préjudiciable. Nous n’avons pas lu le même rapport!
L’AQLPA demande un rectificatif
Le rapport l'ÉES sur le gaz de schiste a récemment été rendu public. Une des conclusions fortes de cette évaluation est que les émissions de GES du Québec augmenteraient de 23% en cas d’exploitation à grande échelle. Mais l’AQLPA souligne – et c’est une première – que les données sur lesquelles l’ÉES s’appuie pour faire cette estimation sont caduques depuis que le GIEC a révisé à la hausse le potentiel de réchauffement global (PRG) du méthane dans son dernier rapport 2013.
Dans le cadre des consultations particulières et audiences publiques sur le projet de loi 37 portant sur le gaz de schiste, l’AQLPA et Stratégies Énergétiques (S.É.) présentent aujourd’hui un mémoire conjoint devant la Commission des transports et de l’environnement.
L’empressement du gouvernement est inquiétant
L’AQLPA accueille avec réticence et méfiance l’annonce du gouvernement québécois quant à la reprise des titres et droits sur l’Île d’Anticosti ainsi que la tenue éventuelle d’audiences du BAPE sur l’exploitation des hydrocarbures sur l’Île d’Anticosti. L’AQLPA maintient son opposition et exprime toujours autant d’inquiétudes face à la production de pétrole et gaz de schiste dans le golfe du Saint-Laurent.